Marilyn Monroe était mince.

Publié le par Cedef

Que l’on en dise ce que l’on veule, la folie de la minceur puisque inaccessible n’est pas causée par des mœurs nouvelles.

Voici quelques clichés de Marylin Monroe en introduction à cet article.

Bien que plantureuse, Monroe n'avait rien de la femme bien en chaire que l'on se plaît à lui accorder pour mieux maudir les canons de la mode d'aujurd'hui.  

 

 

 

  Exception faite du 18ieme (époque Rococo), les femmes ont toujours désiré être minces. Même à cette époque, les bourgeois préféraient forniquer sous leurs ordres les femmes des agriculteurs qui avaient peine à se nourrir. En contemplant les œuvres architecturales du dix-huitième, on devine l’exaltation des orgies de luxure en contemplant la surexploitation de chaque espace alloué aux broderies et aux bagatelles. Voici ce que l'on appelait à l'époque des reines de beauté.

Je crois que la silouhette désirable provient d'abord du difficile à atteindre plutôt que de la croissance économique ou la situation des peuples. Dans les années passées, il était difficile d'obtenir pareilles rondeurs puisque les femmes n'arrivaient pas à manger à leur faim. Ainsi, les  muses de choix et la bourgeoisies se composaient de femmes grasses.

Aujourd'hui, le phénomène est tout à fait l'inverse. La minceur est à présent signe de réussite sociale, puisqu'il est si aisé, à présent, de sombrer dans l'obésité. C'est ce dont je voulais en venir en amenant l'idée du désir de l'impossible.

Le dicton sexiste et dépassé : " Il faut souffrir pour être belle" contient tout de même son pesant de sens.

Publié dans heroinechic

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