Pas si mal...

Publié le par Cedef

La société voit la drogue comme une porte de secours, mais l’injection de ces mêmes drogues est vue comme une porte vers l’enfer. La junk est tellement sous-estimée, d’ailleurs n’est-ce pas qu’un moyen comme un autre d'absorber une substance?

Peut-être que cette haine vient de la peur qu’ont, jeunes et moins jeunes, à recevoir une piqûre, aussi banale soit-elle.

 

Dès notre jeune âge, on nous force à se faire piquer pour toutes sortes de raisons, du vaccin chez le médecin en passant par la dose d’anesthésient chez le dentiste et celui de l’infirmière scolaire contre la grippe. De sentir ce corps étranger se creuser un chemin entre nos veines est plutôt grisant, comme le serait pareil clou enfoncé dans notre pied. Mais mêmes après des années de junk avec des seringues tellement utilisées qu’aplaties, comme si on tentait d’entrer l’un des trois axes d’une fourchette dans le bras, les junkies aux bras couverts de cicatrices peuvent demeurer craintif vis-à-vis les aiguilles du médecin puisque enfoncées par quelqu’un d’autre. Vous est-il déjà arrivé de vous faire frère de sang avec quelqu’un à la petite école, et de déplorer le temps où c’est à son tour de vous piquer?  Rien de très amusant. Bien entendu si certaines personnes tentent de s’injecter de la drogue, ce n’est pas pour passer aux archives des junkies de la planète mais pour la ressentir rapidement , empêcher l’effet graduel que cause la sniffette et diminuer les pertes causer par les pipes.

 

Ce n’est en somme qu’un autre moyen de consommation.

 

Biensûr il y a les maladies. Mais on ne peut attraper une maladie en respectant les lois d’une junk propre.

Voici les effets maintenant en vigueur pour protéger certaines nations (dont les gouvernements croient en leur peuple) contre les maladies transmise par intraveineuse.

 

 

On y voit, entre autre:

- Des capsules d'acide citrique ou ascorbique pour désinfecter les outils (bien que chaque objet d'un kit ést stérile);

- Des tampons d'alcool visant à nettoyer le bras des poussières AVANT l'injection;

- Des capsules d'eau stérile (ou minérale) pour dissoudre;

- Des seringues propres à usage unique;

- Des cotons pour séparer la substance diluée des autres dépôts;

- Des cotons pour nettoyer la plaie après l'injection;

- Un garot;

Les autres objets à usage répété (comme la cuillère coupée) ne se retrouvent pas dans des kits et sont fortement déconseillés.

On les appel Steribox®, Steribox 2®, Kap®, Kit®, et sont vendus en pharmacie ou distribués gratuitement par les association de réduction des risques dans des sacs en plastique.

Ces lieux offrent aussi le service de boîtes à sens unique pour y déposer les seringues souillées.

L'injection n'est pas l'unique moyen de créer un partage co-sanguin. En effet, l’utilisation d’un tube pour sniffer par plus d’une personne peut engendrer l’hépatite C ou le sida, pusique la coupe contenue dans la drogue fait éclater les vaisseaux sanguins du nez, provoquant des micros particules de sang. Des recherches ont prouvé qu’un billet de banque sur trois a été utilisé à cet effet.

Il est vrai que le risque de se piquer avec une seringue contaminée accidentellement n'a rien de drôle (plusieurs cas d'enfants malchanceux ont été répertoriés encore cette année). Mais les chances de se contaminer sont très minimes.

Publié dans heroinechic

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